Semenowicz (Ph.). – Les GEIQ à la croisée des conventions d'insertion. In : Politiques sociales en mutation : quelles opportunités et quels risques pour l'État social ?, éd. par Fretel (A.), Bory (A.), Célérier (S.) et Jany-Catrice (F.), XXXVIes journées de l’Association d’Économie Sociale, Presses universitaires de Louvain, p. 279-294. – Louvain-la-Neuve, Belgique, 2016.
Résumé
Les groupements d'employeurs pour l'insertion et la qualification (GEIQ) rassemblent sur un territoire des entreprises, afin de répondre aux problèmes de gestion des ressources humaines qu'elles rencontrent, par l'insertion et la qualification de personnes en difficulté. Pour concilier ces deux objectifs, un compromis entre divers principes supérieurs communs doit d'emblée émerger pour fonder la convention constitutive d'entreprise d'un GEIQ. Ce compromis correspond à une « convention d'insertion » qui dans l'absolu peut être de nature civique-marchande, civique-industrielle ou civique-connexionniste. À partir d'une monographie, nous mettons en évidence un changement institutionnel qui concerne les GEIQ dans leur ensemble : le passage d'une convention civique-industrielle à une convention civique-connexionniste.
Abstract
Employers'alliances for work integration bring local firms together in order to solve labour shortage by training disadvantaged workers. Compromises are needed to balance these two competing goals. These compromises rest on an agreement about what integration means. We produce three kinds of “integration conventions” (civic-market, civic-industrial and civic-connective) that are compromises allowing coordination. Our case-study then highlights an institutional change that affects every employers'alliance for work integration: transition from a civic-industrial integration convention to a civic-connective one.280
