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Accueil > Les journées > XXXIes journées à Paris sur le thème « Crise, inégalités et pauvretés ».

Lengagne (P.). – La sous-reconnaissance des dépenses de santé attribuables au travail. In : Crise, inégalités et pauvretés, éd. par Kerleau (M.), Laguérodie (S.) et Outin (J-L.), XXXIes journées de l’Association d’Économie Sociale, Presses universitaires de Louvain, p. 385-401. – Louvain-la-Neuve, Belgique, 2011.

Résumé

Cette étude propose une évaluation du phénomène de sous-reconnaissance des dépenses de santé attribuables au travail. Les résultats soulignent un phénomène massif de sous-reconnaissance des problèmes de santé liés au travail qui concerne en premier lieu la catégorie des ouvriers et des employés. En particulier, pour ces derniers, le travail est responsable de 39,1 % des arrêts de travail chez les hommes et de 31,4 % des arrêts de travail chez les femmes. Les données de l’assurance-maladie indiquent des taux inférieurs, s’élevant à 18,1 % et 16,2 % respectivement chez les hommes et les femmes.

Abstract

This study addresses the issue of under-reported work-related health expenditure. Results highlight a strong phenomenon of under-reported work-related health expenditure concerning the group of blue-collar workers and sales and services workers. Specifically, in this group, 39.1% of sick leaves of men and 31.4% of sick leaves of women are caused by work; those statistics are largely higher than those registered by the Health Insurance System: only 18.1% of sick leaves for men and 16.2% of sick leaves for women are due to reported work-related injuries or illnesses.

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