Lorgnet (J-P.) et Missègue (N.). – Incidence et persistance de la pauvreté monétaire. In : Crise, inégalités et pauvretés, éd. par Kerleau (M.), Laguérodie (S.) et Outin (J-L.), XXXIes journées de l’Association d’Économie Sociale, Presses universitaires de Louvain, p. 253-272. – Louvain-la-Neuve, Belgique, 2011.
Résumé
Le passage dans la pauvreté monétaire s’explique principalement par une forte baisse des revenus. L’emploi ainsi qu’un environnement économique favorable éloignent de la pauvreté. L’état de pauvreté antérieure explique en partie la pauvreté présente, attestant l’existence d’une forme persistante de la pauvreté. La pauvreté est largement transitoire, mais la pauvreté persistante a touché plus d’un tiers des personnes qui ont été pauvres au moins une fois de 2003 à 2008. Ce sont les évolutions de revenus qui influent le plus sur la pauvreté persistante. De plus, être en état de pauvreté monétaire en début de période augmente fortement la probabilité d’être en situation de pauvreté persistante par la suite.
Abstract
A great fall of income has a deep influence on the change from a status of non- poverty to that of poverty. Personal employment circumstances can significantly prevent families from slipping below the poverty line. The health of the local economy too. An event of poverty in the past of a household increases risk of being poor in the present, which proves the existence of persistent poverty. Transient poverty is more frequent than persistent poverty. Yet more than a third of poor people who were poor at least a year between 2003 and 2008 have been persistently poor during that period. The evolution of income has a greater influence on persistent poverty. An event of poverty in 2003 strongly increases risks of persistent poverty.
