Giret (J-F.), Perret (C.) et Recotillet (I.). – Les jeunes scientifiques dans le secteur privé : quel rendement de la formation doctorale ? In : Mondialisation et régulation sociale, éd. par Euzéby (C.), Carluer (F.), Chapon (S.), Euzéby (A.), Mansanti (D.) et Offredi (C.), XXIIIes journées de l’Association d’Économie Sociale, L'Harmattan, tome 2, p. 841-854. – Paris, 2003.
Résumé
Cet article s’intéresse au rendement de la thèse dans le secteur privé, en la comparant aux autres formations de troisième cycle et aux écoles d’ingénieurs. Tenant compte du biais de sélection (secteur privé/public et activité recherche/hors recherche), il apparaît seulement un rendement positif de la thèse en sciences hors de la recherche industrielle sur la rémunération des jeunes en 2001, trois ans après leur départ du système éducatif. Si l’obtention d’un doctorat accroît les chances d’accéder au monde de la recherche, il ne garantit pas pour autant des rémunérations plus élevées par rapport aux autres formations.